... un spectacle de théâtre d'une heure au dispositif étonnant.
Une réflexion sur l'absolu en amour. Une exploration des frontières entre le réel et l'imaginaire.
Un homme qui joue l'équilibriste avec sa propre folie.
Ecriture, mise en scène et interprétation : Antoine Smadja
Un homme rentre chez lui. Il a convoqué ses amis (ici le public) pour leur présenter la femme qu’il aime.
En fait, il lève le drap sur un mannequin sans vie. Il explique que pour lui, elle existe et que chaque soir,
il lui fait une déclaration d’amour différente en inventant une histoire originale pour sauver leur amour.
Ce soir, il nous fait imaginer que nous sommes dans une société futuriste et tyrannique où les hommes
et les femmes sont formés et programmés pour s’aimer. Lui, le prisonnier et son mannequin, la fille,
sont privés de liberté par les instances, enfermés dans un lieu clos sous vidéosurveillance ; ils ont la
soirée pour s’aimer ou mourir. L’autre contrainte est que l’homme doit parler avec des vers qui quand ils
sont dits, font douze pieds.
« Le monologue du mannequin» est un spectacle d’une heure.
… Au bout du compte, je vais montrer un combat, un match, une compétition sans merci entre le réel et
l’imaginaire d’une part et entre la vie et la mort d’autre part, avec pour arbitre, l’amour et la folie. Car
c’est bien cette dernière qui se déploie sous une forme subtile et qui permet au personnage de se sentir
vivre tout au long de son monologue. Une folie salvatrice. Une folie de combat. Une folie qui permet de grandir.
Une folie qui se donne des règles implacables et qui met au pied du mur dans la mesure où elle joue sur
Une compression volontaire du temps imparti.
Une soirée pour s’aimer ou mourir comme une vie pour s’aimer ou mourir, avec au bout du compte le bilan :
- Ai-je été capable d’aimer ?
- Ai-je eu la chance d’aimer ?
- Ai-je su aimer ?
Écriture, mise en scène et interprétation : Antoine Smadja
La Compagnie Vitascènethéâtre présente
"Les Ambitieux ou la formidable Histoire de Franck Gellas",
La pièce de théâtre contemporain "Les Ambitieux ou la formidable Histoire de Franck Gellas" véritable polar politique du moment teinté de romantisme s'est jouée 27 fois sur Paris en 2010 et 2011.
Elle s'est rejouée pour trois représentations exceptionnelles sur Paris les 5, 6 et 7 mars 2012 à "La Manufacture des Abbesses", Paris 18°.
L'équipe de comédiens parvient magnifiquement à faire passer l'écriture
poétique de l'auteur avec leurs chairs, leurs émotions, leurs désirs,
leurs larmes, leurs rires et leurs souffrances...
Présentation :
"Les ambitieux ou La Formidable Histoire de Franck Gellas" raconte la vie d'un
écrivain romantique se confrontant à l'amour, à la politique, au sexe, à la compromission et
à son propre destin...Comment des personnages, prétentieux comme des jeunes dieux grecs,
vont-ils voir leurs ambitieux s'effondrer ?
Quatre personnages aux sentiments exaltés. Un spectacle romantique où le
sublime côtoie le grotesque.
Quatre ambitieux. L'ambition majestueuse,
artistique, médiatique, amoureuse et humanitaire de Franck Gellas.
L'amour fou recherché par Juliette. L'absolue liberté sentimentale,
sexuelle et financière revendiquée par Hélène. La cruauté politique
d'Albert.
Comment ces personnages, prétentieux comme des jeunes dieux grecs,
vont-ils voir leurs ambitions s'effondrer ? Et comment vont-ils trouver un sens nouveau à leur parcours ?
La
compagnie Vitascènethéâtre a été créée
en 1997 par Antoine Smadja dans le but premier de monter ses
propres textes, puis de favoriser le spectacle vivant de création
et les écritures nouvelles. La compagnie porte un intérêt
particulier au renouvellement du langage théâtral,
que ce soit par l’intégration de la vidéo et
de la danse dans son spectacle. (cf « Hamlet-machine »
de Heiner Muller) ou par la recherche d’un langage corporel
singulier et concret (cf le projet : « Le Grand
Jeu » d’Antoine Smadja). Elle aime aussi explorer
des écritures contemporaines novatrices pour proposer des
formes théâtrales singulières. Cependant,
au-delà de ces projets de « recherche »,
elle a aussi développé des projets plus classiques,
notamment avec les formes : « Egisthe chez les
Grecs » ou « Egisthe ou la révolte
d’un loser », et le projet théâtral
qui en découle « La Petite Orestie ».
Ce dernier reprend sous un autre point de vue toute l’histoire
de « l’Orestie » d’Echyle. C’est
une épopée qui part avant le départ de la
flotte pour Troie pour finir en même temps que
« l’Orestie », c'est-à-dire par
le jugement d’Oreste au tribunal d’Athènes.
La
particularité de la compagnie, c’est que,
parallèlement à des mises en scènes
traditionnelles, elle a développé des petites
formes, quatre spectacles solo qui peuvent être rejoués
très facilement : « Egisthe ou la révolte
d’un loser », « Le Grand Artiste
devant l’Eternel » (one man show), « Tonyo »
(chanson française), « Hamlet-machine »
en solo (théâtre contemporain).
La
compagnie a aussi développé un atelier théâtre
qui se déroule depuis plusieurs années dans le cadre
d’un lycée privé parisien avec un spectacle de
fin d’année notamment autour de « Cyrano
de Bergerac » d’Edmond Rostand, de « Tailleur
pour Dames » de Feydeau ou du « Malade
Imaginaire » de Molière.
Enfin,
la compagnie Vitascènethéâtre a pour but de promouvoir l’auteur
dramatique Antoine Smadja.
LE DIRECTEUR
ARTISTIQUE - BIOGRAPHIE
Antoine Smadja est titulaire d’une
maîtrise de théâtre dirigée par
Jean-François Peyret à Paris 3. Formé à
l’art dramatique aux Cours Florent sous la direction d’Angélique
Charmey, de Stéphane Auvray-Nauroy et de Michel Fau, il écrit
et met en scène sa première pièce « Egisthe
chez les grecs » en 1998. Passionné par la mise en
scène et le jeu, il adapte, monte et joue une deuxième
version monologuée de la pièce : « Egisthe
ou la révolte d’un loser » dans différents
théâtres parisiens. De 2001 à 2003, il écrit,
met en scène et joue deux solos sur la compagnie : un
spectacle de chanson française (« Tonyo »),
et un one man show (« Le Grand Artiste devant
l’Eternel »). Parallèlement, il suit les ateliers
de mise en scène d’Eloi Recoing et de Valéry Rybakov.
En 2004 et 2007, il monte deux versions du « Hamlet-machine »
de Heiner Muller : la première avec six personnages,
vidéo et danse, l’autre en monologue frontal vêtu
d’une armure.
Depuis 2003, il s’intéresse
plus particulièrement à la pédagogie théâtrale
et donne un cours de théâtre dans un lycée privé
parisien avec la mise en scène d’un spectacle en fin
d’année.
Il est aussi auteur de plusieurs pièces
de théâtre.